>>> MUSIQUE : Jeux de mots, jeux
de sons, jeux de notes <<<
Contrepèteries : (Qu'est-ce qu'une
contrepèterie ? "Interversion plaisante de lettres ou de syllabes
dans un groupe de mots, afin d'en cacher le sens grivois")
- (La demoiselle assise sur les genoux de MOZART) : « Ah ! Sacrés Beaux-arts, quel mythe ! ».
- Ah, la basse d'élite !
- Ah ! La belle phonation !
- Ah ! L'effet des basses !
- Ah, Madame, votre si est troublant !
- Ah, maître ! Pouvez-vous sans retard m'ôter mon
gros chagrin, sans que je sois déboutée ?
- Acculée, la soprano n'a pu atteindre le contre-fa de la Reine de la Nuit.. Quel enfer...
- À la chorale, cette cantatrice donne le ton.
- À la chorale, ces croyants ont des voix qui crissent.
- À l'opéra, en principe, le dais s'arrête au niveau des fosses, et les vents ne doivent pas atteindre les cintres.
- À l'opéra, vois, ce petit rat comblé épate l'étoile !
- Ami, entends-tu le glas qui vibre dans la tempête ?
- À Pâques, même les cloches vont au bac.
- Après sa Bleue casée, ce moine veut faire changer la verte.
- Auprès du feu de camp, les scouts goûtaient le chant de la conteuse et l'écho de la flûte.
- Au ciel le son des quintes réjouit les anges.
- Au conservatoire : "Vous avez des faces ineptes !"
- Au couvent, tout est histoire de cornettes et de sonneries.
- Au Tibet, même l’été les gongs sont classés.
- Aux vêpres, on ressent les pros des voûtes.
- Avec l’éclairage violent, le batteur se plaint des feux sur ses grosses caisses
- BACH se mettait en route avec une belle fugue !
- Bizarrement, TCHAÏKOVSKY n'a pas terminé son opéra "Guerre et Paix"... (NB : Chercher le nom d'Antonina Miliukova.)
- BORODINE s'intéresse aux falbalas de Luce qui rive.
- Brutale, la mezzo quitta la basse.
- CALLAS n'était pas arrivée à BIZET sans
peine.
- Carmen a proposé sa dot au matamore.
- Ce batteur qui peine avec dix mesures sur des cymbales, c'est avec combien de feux et de sources lumineuses que la machiniste s'active en l'éclairant ?
- Ce curé, musicologue, craignait de trouver un cancre sur le mont chauve.
- Ce musicien Roumain aime prendre les flûtes de Pan.
- Ce musicien aime jouer avec son sax qu'il lève en rythme.
- Ce petit chantre a un mi bien venu !
- Ce prêcheur recherche une belle phonation !
- Ce professeur glaçait les élèves avec son chant.
- Ce que j'aime dans le clip de Madonna, c'est le son.
- Ce ré est bien vide ! Mais ce fa est bien vide, aussi
!
- Certaines joueraient bien un rondo de MOZART.
- Ce saxophoniste a un art formidable.
- Ces magnifiques ténors me font perdre le ton.
- Ces petites sottes sont difficiles à former.
- Ces petits rats (de l'opéra) sont en congé !
- Ces musiciennes ont toutes deux paires de luths.
- Ce soir d'harmoniques, percussion de verres.
- Ces solos s'accompagnent d'une danse effrénée.
- C'est le mythe aux clarinettes.
- C'est surtout dans les clips que les problèmes de son peuvent devenir gênants.
- C'est terrible ces flûtes Basques !
- C'est une limite, cette grosse basse !
- Ce technicien en a coupé des sons : trop de sons à côté, à
chuter !
- Ce ténor trinque à VERDI.
- Cette Carmen en a assez des do de Bizet. .
- Cette célèbre cantatrice donnerait volontiers
le ton.
- Cette chanteuse Alizée ne fait que des boums pour
gosses.
- Cette chanteuse soprano me brouille l'écoute.
- Cette "fuguiste" pratique des mutations félines.
- Cette joueuse de trompette a l'air plutôt bonasse.
- Cette muse jamais ne refoula ses hôtes.
- Cette nonne y joue de la viole.
- Cette pentatonique, qui nous brûle puis nous délaisse...
Mais quand le ton est bon, pas de risque de chromatisme !
- Cette petite chante un joli "fa".
- Cette petite flûte aime les piques.
- Cette virtuose fait admirablement sentir la douleur de ses solos.
- Ce vieux baryton bisse : sa femme ne trouve plus ça
bête !
- Comme aurait pu dire le chef d’orchestre : Messieurs, je suis surpris que vous riez au premier chant.
- Cors en ut et flûtes en ré.
- Dans le Midi ; on chante les santons en chœur.
- Découvrez la Bible des notes.
- De nombreux chefs aiment les mythes du Baroque.
- Elle chante avec un ton couvert.
- Elle découvrit subitement tout le sel du saxo.
- Elles me dégoûtent, ces cassettes grecques !
- En principe, le dais s'arrête au niveau des fosses,
et les vents ne doivent pas atteindre les cintres.
- En voyant le chef baisser imprudemment sa baguette, le cor se tut soudainement.
- Faites attention aux pannes de micro.
- Foin du contrepet !
- George SAND l'apprend à BIZET.
- Il a fait beaucoup de bis avec son pupitre.
- Il brailla, en tripotant sa baguette.
- Il courait tant de buts divers qu'il en perdait sa belle mine.
- Il faut se brancher au-dessus des lattes pour éviter
les pannes de micro.
- Il faut toujours sortir du ton sans chromatisme. (Mais c'est
difficile).
- Il se moquait de l'adresse douteuse de la clarinettiste dans
les "fa".
- Ils ne peuvent plus diéser comme des bufs à
cause de leurs mi avariés.
- Ils ont fermé le site de BACH.
- Il y a plein de sites de Bach sur Internet.
- Il y a une panne de micro dans la pièce du fond.
- Un ingénieur du son dit à son assistant : "Il
y a un truc qui me brouille l'écoute."
- J'adore le son de votre choeur.
- J'aime la jolie couleur ronde de MOZART
- J'aime le son des quintes !
- Je n'arrive pas à trouver le La !
- .Je ne supporte plus les sons pénibles que les flûtes font en Ré.
- Jouable, ce sacré morceau de LULLI !
- L'Arlésienne appréciait les hommes qui aiment
BIZET assez.
- La cantatrice a peur que sa mue la perde
- La cantatrice perdit le ton en voyant ses petits ténors.
- La chanteuse a été bissée trois fois, parce qu'à chaque fois qu'elle se mouche, elle tousse. D'ailleurs les chanteuses préfèrent que l'on bisse avant qu'on les pèse.
- La diva provoque l'éjection du ténor enroué :
quelle rude éjection !
- La figurante a laissé le chou-fleur.
- La flûte que je perds souvent est très jolie.
- La femme du basson nous montre son kyste.
- La femme du chef d'orchestre a fait mander le basson.
- La flûtiste fait peur.
- La guitariste aimait chatouiller sa gratte.
- La harpiste est aussi muette qu'une corde de harpe.
- La hautboïste voudrait que le maçon s'occupe de sa botte.
- La jeune corniste était déroutée à la vue de ces petits pistons.
- La maquilleuse grime la foule des figurantes.
- La petite flûtiste joue sur la berge du ravin.
- La pianiste a découvert MOZART dans les rondos.
- L’apprenti musicien chante et vit.
- La solmisation de ces notes leur valut un cadeau de LASSUS.
- La soprano bravait devant ce "Roi de la baguette" : une fine appellation.
- La soprano vantait le si du ténor.
- La speakerine brouille l'écoute du speaker qui a une
panne de micro.
- "La Symphonie Fantastique" (celui-là
est dur, mais magnifique).
- La violoniste aux ré singuliers a trouvé son
la, un la déchirant avant de retrouver le si !
- La violoniste branche son "la".
- La violoniste jouait soutenu au talon.
- Le calot était dans le son.
- Le chanteur rappe avec des choses bien laides. Il se croit
connu et n'aime pas voir ces 60 keufs.
- Le chef a préféré mettre des cordes à sa baguette.
- Le chef de choeur est fasciné par l'astuce de cette petite Corinne.
- Le chef de choeur réchauffe sa chorale : « Les sopranes, massez-vous bien la nuque, c'est bon pour le son ! ».
- Le chef des Ladies Jazz Orchestra trouve que c'est la rousse qui est la plus efficace pour faire coulisser les pistons.
- Le chef d’orchestre a assez de fric pour une bonne entente ; et la soliste réclame de plus en plus de fric en tournée. (Pas sûr ? Que de fa en tournée...)
- Le chef d'orchestre au chanteur : « Ténor, du feu ! ».
- Le chef d'orchestre supplie qu'on lui fasse un petit bécarre
sur le do. / ou / Le chef d'orchestre a supplié la violoniste de mettre
un petit bécarre sur son do.
- Le chef, enfoncé dans sa chaise, battait sans mesure. Il braillait en tripotant sa baguette.
- Le choeur des femmes n'aime pas les violons.
- Le coup de blanc a grisé la petite alto.
- Le curé aimait voir sonner les berrichons.
- Le glas, d'un son court, fait vibrer nos bancs.
- Le jazzman lève son sax pour les solos.
- Le jeune flûtiste perd les trous de la flûte.
- Le jeune Pelléas tiqua, sans maudire le plan de Golaud.
- Le jeune vicaire ne souhaite pas séparer le glas du
chant.
- Le luthier montrait son la dans les vitrines.
- Le maître de chapelle était ému par le
son des quintes.
- Le membre du jury est-il assez matheux ?
- Le musicien de colère a pété le contrepoint.
- Le petit DEBUSSY jouait parfois avec le grand affolé.
- Le poète a dit : Ma musique est jeune !
- Les Beaux z'Arts sont un plaisir des Dieux.
- Les choristes ont mis un dix à la composition du chef.
- Les choristes sont impressionnés par les choeurs d'élus.
- Les choeurs m'élèvent.
- Les gorges débitent des sons des choeurs.
- Les grandes orgues peuvent-elles avoir des fantasmes ?
- Les groupies se content des tubes de leurs auteurs.
- Les guitaristes ont de solides barrés quand il dièsent.
- Les hommes cherchent un ampli pour leur voix.
- Les hommes dansent comme des ballots : effet des collations.
- Les instrumentistes trouvent que ces horribles sons couvrent
trop, mais les flûtes les font en ré.
- Les luths sont dans la pièce, mais le joueur de guitare
devrait se méfier des sonos !
- Les matins chantants... fine appellation !
- Les musiciennes marocaines astiquent les zarbs au plumeau.
- Les musiciens Algériens sortent leurs partitions pour quelques fellahs roses.
- Les musiciens en voyage recherchent les bons accords.
- Les musiciens ont bissé leur morceau et ont été fêtés.
- Les musicologues se demandent s'il est bon de séparer le chant du glas.
- Les pédagogues musiciens ont l'air d'aimer. (Politiquement incorrecte).
- Les petites choristes ont peur qu'un jour leurs potes muent.
- Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois chantent souvent : "Jésus, que ma joie demeure !"
- Les problèmes de mue font sortir les enfants de choeur de la chorale.
- Les sopranes préfèrent les libres chants.
- Les sopranes me piquent mes notes.
- Les stars à la retraite n'ont plus de résidence.
- Les ténors ont des voix signées.
- Les vignerons chantent l’art des chais.
- Le ténor bisse toujours aux fêtes.
- Le ténor se fit prêter la baguette et l'on vit
sa basse dépitée.
- Le violoniste a fait le bis avec son pupitre.
- Le violoniste fait un pas avant la sonnette.
- L'harmoniste profane a des ennuis avec son orgue, il prise les sons qui coulent.
- L'harmoniste fait chanter des quatrains qui le font tiquer.
- L'organiste fait souvent chanter des quatrains qui le font tiquer.
- L’organiste nous montre sa vierge derrière le panneau.
- LULLY exigeait de gros contrats pour ses passe-pieds.
- Maître, je suis effarée de l'ardeur de votre
do !
- Maître, je vous montrerai mon Couperin pendant que
vous dînerez !
- Mettons-nous à l'abri pour jouer au cirque !
- MOZART appréciait la percussion du verre.
- Musicophile le Vicomte s'entraîne à générer des contrepets musicaux tout en jouant de la basse.
- Ne mouillez pas les cordes du premier violon !
- Ne mouillez pas les cors.
- N'encollez pas les curistes !
- Oh, le son pénible !
- On chante des airs à la mode en Bretagne.
- Orgue, on a retrouvé une oeuvre de Bach à Pâque : Le mystère des cloches.
- PAVAROTTI chante tellement qu'il n'en vit plus.
- PAVAROTTI s’entraînait avec des fous de trilles.
- Pendant que le chef d'orchestre montre son mi sans percussion,
la corniste, déroutée par ces petits pistons, se penche sur
la clé d'octave qui peut beaucoup.
- Pensée d'une nonne : « Jésus, par mes joies demeure ! ».
- Pour cette oeuvre, j'aimerais bien avoir les cors de Houilles.
- Pour la scène du sérail, inutile de cadrer
les stars !
- Pour l’aveugle qui sent le vent, tous les saxophonistes lèvent leur sax !
- Pour son succès, BRUEL parle de chance et de maturation.
- Pour voir le trou du fut, il faut écarter les caisses.
- Pour voir si elles ont le sang chaud, les percussionnistes
leur donnent deux cymbales, et la dame à la jolie caisse claire leur
fait fête.
- Quand j'admire ces magnifiques ténors, j'en perds
le ton !
- Quel beau métier, professeur de musique !
- Quel dépit pour les musiciennes : à cause de bis acharnés la peau de leurs timbales est toute usée.
- Qu'il est doux d'entendre clapoter des notes dans la pluie ! (NB : En Québécois).
- Regarde ce danseur, son pas dévisse.
- Regardez, c'est symphonique ces notes !
- Rien ne vaut une bonne basse de Fez.
- Roger BOUTRY, son grand pote.
- Saint-Hubert aimait les brames ludiques.
- Son joli sax est rose.
- Sonnez trompettes.
- Tu joues bien du cor, Daquin !
- Techno de Pornic.
- Ténor, du feu !
- Tétant machinalement son sax, la débutante
sentit qu'elle avait le fa bouché.
- TRENET : Il symbolisait les chants libres. On s'en souviendra
de ce pitre, de ce fou chantant.
- Ulysse se méfiait des chants de la ville.
- Une bonne qualité auditive permet de distinguer l'écho des sons.
- Une cantatrice toute en brillants passe en brillant !
- Un musicien a oublié ses luths dans la pièce.
- Un solo dans la nuit : mon sax t'étonne.
- Voilà les pires vinyles ! Ah, ces cassettes m'écoeurent
!
- Vois, ce petit rat comble épate l'étoile !
- Vous me le donnez bien mollement votre sol ! Je suis vexée
!
- + NOTES DE MUSIQUE :
Ce "DO", quelle ardeur !
Le "RÉ" toujours vide.
Le "MI" parfois valeureux.
Le "FA" bouché que la débutante a, tétant son sax.
Le "SOL" que le musicien donne si mollement que la voisine se sent vexée.
Le "LA" toujours bien branché.
Le "SI" à vide lui aussi.
On pourra également évoquer le fameux bécarre sur le "DO";
Les "RÉ" singuliers de la violoniste trouvant son "LA" ;
Le "LA" déchirant, avant de trouver le "SI"...
Le "SI" du ténor que la soprano vantait...
Et en anglais :
- She saw him on the stair, practicing the spinet in the attic.
- What's the difference between a baby and an opera conductor ?
- The baby sucks his fingers...
- What is the difference between a seamstress and a coloratura soprano ?
- The one tucks and frills, while the other...
Vous aimez le son du cor ? Alors fouillez les cors !
Ah ! Les cors des Pouilles !
Et la chanson "Bluette Andante" de Serge LLADO :
Bergère, toi qui prétends que mon pâtre est félon,
N’aimes-tu point la vie de ma butte ?
Je suis bavard mais pour me faire cesser
Pendant une minute,
Marion, fais-moi donc un papier.
Afin d’éviter la pétulance du flatteur,
J’offre ma verve aux femmes joyeuses
Qui bronzent leur dos à Trouville ;
Hé bien, je plais même aux taiseuses.
Moi qui ai tant l’air d’un boudeur.
Viens donc à l’auberge, on y trouve des chambres au mois
Et des granges à vin, près des cuisines,
C’est la patronne qui contrôle
L’appellation de chaque fine
En bouillant son mouton parfois…
Son mari s’amuse à prendre la chose en riant ;
Il ramone les valves à fumée ;
Leur fille mastique, la sotte !
Elle est timide et trop butée
Mais elle aime le goût du blanc.
Elle attrape au vol les rossignols du caroubier,
S’extasie devant un feu de poutre.
Elle a souvent connu, ma chère,
L’amer bitume de la route
Et vu des carrioles sans mulets.
Un savant qui dans les régions cherchait un vaccin
Lui fit détester, c’est ridicule,
Il dit, en inspectant le germe
Et contestant ses particules :
"J’aimerais vachement voir ton frangin !"
LIEN : Groupe sur Facebook.
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Palindromes : (Qu'est-ce qu'un palindrome
? Un groupe de mots qui peut être lu de gauche à droite et de
droite à gauche en gardant le même sens : "Bob, Kayak, Anna, ..., Esope reste ici et se repose")
- Palindromes classiques, de lettres :
- ABBA
- Ave Maria, j'ai ramé, va !
- Et si la liste ...
- Non à ce canon.
- « Oh ! Cela te perd ! », répéta
l'écho.
- Paris par ici , rap si rap !
- Rats-pop-star.
- Sator arepo tenet opera rotas.
- Sète sonne en nos étés.
- Tuba a but.
- Une slave valse nue.
- Palindromes phonétiques :
- Palindromes de syllabes :
- Palindromes de mots :
- Palindromes de vers :
- Mélodies palindromiques : L'idée n'est pas nouvelle, on en
trouve notamment des exemples chez J-S.BACH, W.A.MOZART, et chez J.HAYDN.
- Lien
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nous !
Jeux de notes :
Les prénoms musicaux :
Rémi, Mimi, Lassi, Sissi, Scylla,
Et aussi : Domi, Fafa, Fala
Histoires de notes :
1) Avec seulement des notes :
- Si sol si fa si la si ré si la si ré do ré (Six sols si faciles à cirer si la cire est dorée).
- "Récit d'Auré, Mimi, Sissi,
Sire Ella, Lassi, Domi, l'ami d'Auré et l'ami Rémi."
Mimi, la femme hilare et si docile, adorait l'ami Rémi, l'ados si facile
à mirer. Mimi cirait six sols dorés si faciles à cirer.
L'art est facile à mirer ! Et l'ami Rémi dorait la raie et la
sole Daucy. Rémi mit ici la mie si dorée et la scie là.
S'il a la sole à dorer, Rémi mit la sole à dorer là.
Lassi las ici dort raide au sol. Dodo ! Rémi l'assit. Il l'adorait. Si
Rémi l'assit ici, Sissi la mit là. Domi, l'ami d'Auré,
dort et cire hélas ici
La femme ici, la miss ici, l'ados Rémi,
là. Mimi, hilare et effarée, mirait l'assaut là. Mille
à six ici ! Missile à sol. Si si !
Si la hutte cirée est là, Sire Ella s'y dorait six cils. Arrêt
!!
Ainsi, si Mimi, Sissi, Sire Ella, Lassi, Domi, l'amie d'Auré,
et l'ami Rémi, l'adoraient, Lassi est raide aussi !
(© Réalisé par les classes de 5èmes
du collège Emilie de Mirabeau de Marignane (13), avec M. PLANTEVIN, 2002-2003)
2) Utilisant des notes :
- "Histoire avec la gamme do ré mi fa sol la si do."
Rémi a coupé des poissons avec sa scie : la sole, la dorade, la raie car il n'avait plus de couteau. Mais sa mamie se mit à crier car elle n'avait pas vu que c'était des poissons et le sang giclait. Le bruit de son cri de mamie a réveillé Sissi puis le chien Lassie de la télé ! Fabienne s'écrit : "Le chat a mangé la sole !" Il ne restera donc pour manger qu'une raie et la dorade.
- Deux adolescentes discutent.
- Pendant que je si ré le sol, j'ai fait do ré la ré..
- Tu étais dans ton do mi si la do ré ?, dit la mi.
- Oui répond la do,
- Moi, je préfère la sol, car elle est fa si la do ré. Mais au fait, ton sol est si fa si la si ré ?
- Bien sûr, dit la do à la mi, j'ai eu le temps de lire un ré si, car ma mére la mi la. j'ai quand même pris la clé des chants avec un si ré.
Autres jeux de mots avec les notes :
- Île de ré, aile de raie
- Poissons :
- La raie sur le dos
- La sole, la raie
- Un poisson scie
- Un cuisinier dit : "Sur mon piano, je fais dorer la sole". (Christian ETIENNE)
Les boissons musicales :
Une valse (bière et menthe), une Vals (eau gazeuse)
[Remonter]
On ne dit pas :
On ne dit pas
: |
Mais on dit :
|
"Guitare" |
Alberto. [Guy tard] [Albert tôt] |
"Il a des CD." |
"Il est mort." [décédé]
|
"Mais chante !" |
"Elle n'est pas gentille !" [méchante
] |
"Allegro" |
"Vas-y l'obèse !" [Allez les gros] |
"Rend moi mon CD !" |
"T'écoutes quoi comme musique en ce moment
???" |
"Le gospel" |
"L'enfant a un coup de soleil." [Le gosse pelle]
|
"Le ton monte" |
"Le poisson prend l'ascenseur." [Le thon monte]
|
"Charles TRENET" |
"Il n'est plus tout jeune." |
"Mélodie au sous-sol" |
"Mets notre voiture au parking" |
"Qu'est-ce à dire ?" |
"Un haut-parleur." [Caisse à dire] |
"Un char de cosse." |
"Un cor de chasse." |
"Un combone à troulisse" ou "un trombine
à coulosse." |
"Un trombone à coulisse." |
"Un pouète." |
"Un klaxon." |
[Remonter]
Anagrammes :
opéra > apéro > arépo > paréo >
o râpé > aproé
> repa > épar
> "L'opéra c'est classe
!" |
[Remonter]
Expressions cachées :
G dans C IR > J'ai dansé hier.
[Remonter]
1) Mot commençant par une note de musique :
NOTE |
MOT |
DO |
- Doberman
- Docétisme
- Docile
- Docilement
- Docilité
- Docimasie
- Docimologie
- Dormir
- Etc ...
|
RÉ |
|
MI |
|
FA |
|
SOL |
|
LA |
|
SI |
|
2) Mot finissant par une note de musique :
NOTE |
MOT |
DO |
|
RÉ |
|
MI |
|
FA |
|
SOL |
|
LA |
|
SI |
|
3) Mot dans un mot :
MOT |
INDICE |
SOLUTION |
Famille |
Note de musique |
Fa ou mi |
Sirène |
Note de musique |
Si |
Solide |
Note de musique |
Sol |
[Remonter]
Titres de spectacles musicaux faisant un jeu de mots :
- À choeur et à cri
- Atmosph'Air
- Au choeur de la mer
- Blanche note et les 7 sons
- Chants et contrechamps
- Chants pour cent
- Choeur à coeur
- Choeur à rire
- Concert Godspel
- Coup de choeur
- De si de la
- Droit au choeur
- La voix des astres
- Les oreilles n'ont pas de paupières
- Mélod'îles
- OPÉRAtion apéro
- Voix-si, voix-la
[Remonter]
CHANSONS basées sur des jeux de mots :
Titre |
Artiste |
Editeur |
Commentaire |
LNA HO |
Michel POLNAREFF |
1990 "Kama-Sutra" |
|
Toutes ses chansons (Ta Katie t'a quitté, ...) |
Boby LAPOINTE |
Années 1950-1960 |
|
L'évadé du Nevada |
Sim |
Années 1980 |
|
|
|
|
|
Faites un vrai carré homophonique :
L H O L H O
L N A L H O
L A O T C O
G C D G C D
Dites à vos apprenants qu'il s'agit d'un
message codé et qu'ils doivent en retrouver le sens sans rien changer
de la prononciation. Ils vont ainsi retrouver une partie de la chanson de Michel
POLNAREFF "Héléna a chaud" que vous pourrez ensuite
leur faire écouter.
Liens :
[Remonter]
© Copyright PLANTEVIN.
+ Autres jeux de mots : "L'Art à Tatouille"
+ NB :
HOMONYMES |
- Il était une fois, une marchande de foie qui
vendait du foie dans la ville de Foix.
Elle se dit : "Ma foi, c'est la dernière fois que je vends
du foie dans la ville de Foix !"
- Ce ver vert sévère sait verser ses verres
verts (ou : les vers verts levèrent le verre vert vers le ver vert).
- Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent
trois gros croûtons ronds.
- Il m'eût plus plu qu'il plût plus tôt.
- Un pâtissier qui pâtissait chez un tapissier
qui tapissait, dit un jour au tapissier qui tapissait : "Vaut-il
mieux pâtisser chez un tapissier qui tapisse ou tapisser chez un
pâtissier qui pâtisse ?"
- Poisson sans boisson, c'est poison !
- Santé n'est pas sans t, mais maladie est sans t.
- Dans la gendarmerie, quand un gendarme rit, tous les gendarmes rient dans la gendarmerie.
- Je dis que tu l'as dit à Didi ce que j'ai dit jeudi.
- Qu'à bu l'âne au quai ? Au quai, l'âne a bu l'eau, OK.
|
OLORIMES :
(double-sens, calembour) |
- Gal, amant de la reine à l'atour magnanime,
alla
Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nîmes. (Victor HUGO)
- "Viens dans mon sein doux pour y goûter la vie
d'ange."
"Viens dans mon saindoux pourri, goûter la vidange."
- Les jeux de mots laids sont pour les gens bêtes,
Les jeux de mollets sont pour les jambettes.
- Laurent Pichat virant coup hardi bat Empis.
Lors, Empis, chavirant couard dit : "Bah, tant pis !"
- Le général Joffrin nous dit : "À
Toul, ai perdu mon dentier."
En général, j'offre un outil à tous les pères
du monde entier.
- Étonnamment monotone et lasse est ton âme en
mon automne, hélas !
- Cet opéra était super bon.
Cet apéro était super bon.
- Ce cello l'os
Ces lolos
- Et ma blême araignée, ogre illogique et las,
Aimable, aime à régner au gris logis qu'elle a !
- Mon père est maire, mon frère est masseur.
- Un pêcheur pêchait sous un pêcher, le pêcher empêchait le pêcheur de pêcher. Le pêcheur coupa le pêcher. Le pêcher n'empêcha plus le pêcheur. Ce n'est pourtant pas un pécher.
- Le mur murant Paris rend Paris murmurant. (Victor HUGO)
- Verre plein je te bois, verre vide je te plains.
- Caesarem Legato alacrem eorum. (en latin)
"César aime les gâteaux à la crème et au rhum."
- Quies qui jam angelum laetorum ? Sed equos ac ego ambo te, fumans cum de suis et solido post.
"Qui est-ce qui a mangé l'omelette au rhum ? C'est des cosaques, égaux en beauté, fumant comme des suisses et solides au poste."
|
ALLITÉRATIONS
(pour s'entraîner à bien articuler
les consonnes) |
B :
D :
- Didon dîna, dit-on, de dix dos dodus de dix dodus dindons.
- Didon, dit-on, dota Didot d'un doux dindon dadais dodu du dos.
F :
- Graffiti graffe une graffe grâce à un aggraffeur.
J :
- Jojo le gitan joue à un joli jeu.
K / C / Q :
- Histoire de "Kiki la cocotte et Coco le concasseur de cacao..."
- Oui, Coquards, cocardes de coquilles,
Cocardeaux, Goquebins, Coquelets, Cocodrilles,
Au lieu d'être coquets de vos cocoricos,
Vous rêviez d'être, ô Coqs ! de drôles de cocos !
Oui, Mode ! pour que d'eux tu t'emberlucoquasses,
Coquine ! ils n'ont voulu, ces Coqs, qu'être cocasses ! (Edmond ROSTANG)
L :
- Que lit Lili sous ces lilas là ? Lili lit l'Iliade.
M :
- Même maman m'a mis ma main sur ma mèche.
N :
P :
- Pauvre petit pêcheur, prends patience pour pouvoir prendre plusieurs petits poissons.
- Paul se pèle au pôle dans sa pile de pulls et polos pâles. Pas plus d'appel de la poule à l'Opel que d'opale dans la pelle à Paul.
R :
S :
- Si 600 scies scient 600 cyprès, 606 scies scient aussi 606 cyprès.
- Ces cerises sont si sûres qu'on ne sait pas si c'en sont.
- Ces six saucissons-ci sont si secs qu'on ne sait si s'en sont.
- Si ces six cents six sangsues sont sur son sein sans sucer son sang, ces six cents six sangsues sont sans succès.
- Ciel, si ceci se sait, ces soins sont sans succès.
- J'ai vu six sots suçant six cent six saucisses, six en sauce et six cents sans sauce.
- Sieur, le censeur, sans cesse sur son séant, s'assied seul sans souci sur son seau.
- Histoire de Un vieux chasseur sobre plein de santé, mais atteint de cécité, chaussé de souliers souillés, sans cigare, fut dans la nécessité de chasser seul sur ces champs sis en Sicile un sinistre chat sauvage. Il siffla ses chiens, Châtain, Satin, Chauvin et suivit son chemin. Sur son passage, six chastes chérubins siciliens, sans soucis, sans chaussures, chuchotèrent ceci: Salut, Sire chasseur, citoyen sage et plein d'âge, aux yeux chassieux, au sang chaud, sois chanceux! Sache en ce jour serein, sans chagrin... (Julos BEAUCARNE)
T :
- Tonton, ton thé t'a-t-il ôté ta toux ?
- Tu t'entêtes à tout tenter, tu t'uses et tu te tues à tant t'entêter.
- Tata, ta tarte tatin tenta Tonton ; Tonton tâta ta tarte tatin, Tata.
- Toto t'as tort, tu t'uses et tu te tues en t'entêtant ; crois-moi, Toto tu t'entêtes et j' te dis qu' t'as tort.
- Tas de riz, tas de rats,
Tas de riz tentant, tas de rats tentés,
Tas de riz tentant tenta tas de rats tentés,
Tas de rats tentés tâta tas de riz tentant.
V :
- Le vif vert filait vite sur un fil de fer vert.
Le vert fil de fer vit filer le vilain vert de terre.
- Vingt vers verts buvant du vin, à l'envers dans un verre en verre pendant l'hiver.
Z :
CH :
- Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches ? Archi-sèches !
- Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.
GR :
- Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent trois gros croûtons ronds.
- Un dragon gradé dégrade un gradé dragon.
- Une bien grosse grasse mère avec de biens beaux gros gras bras blancs.
BR :
TR :
- Trois tortues trottaient sur un trottoir très étroit.
- Trente trois très gros crapauds gris tigrés dans trente trois très gros trous très creux.
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RÉPÉTITIONS DE SONS |
- Quand un cordier cordant doit accorder sa corde,
Pour sa corde accorder six cordons il accorde,
Mais si l'un des cordons de la corde décorde,
Le cordon décordé fait décorder la corde,
Que le cordier cordant avait mal accordée.
- Chanson :
"C'est l'évadé du Nevada
Qui dévala dans la vallée,
Dans la vallée du Nevada
Qu'il dévala pour s'évader
Sur un vilain vélo volé
Qu'il a volé dans une villa
Et le valet qui fut volé
Vit l'évadé du Nevada
Qui dévala dans la Vallée
Dans la vallée du Nevada
Qu'il dévala pour s'évader
Sur un vilain vélo volé."
- Chanson :
"Ta Katie t'a quitté
T'es cocu, qu'attends-tu ?
T'as qu'à quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc..."
- Dis-moi Pépita pourquoi te tapies-tu dans ce buisson ?
OU
Ah ! Pourquoi Pépita, sans répit, m'épies-tu ?
Dans le puits, Pépita, pourquoi te tapis-tu ?
Tu m'épies sans pitié, c'est piteux de m'épier,
De m'épier Pépita, pourrais-tu te passer ?
- Monter des cendres et descendre mon thé !
- Vos laitues naissent-elles ?
Oui, mes laitues naissent.
Si vos laitues naissent,
Mes laitues naîtront.
- Où niche la pie ? La pie niche haut.
Où niche l'oie ? L'oie ne niche bas.
Où niche l'hibou ? L'hibou niche ni haut ni bas : l'hibou niche au chaud ou ne niche pas.
- Mémémé mèmèmè papapa (Mes mémés m'aimaient mais pas papa)
- Le blé s' moud-il ? L'habit s 'coud-il ?
Oui le blé s' moud, l'habit s' coud.
- Si ton tonton tond ton tonton, ton tonton tondu sera.
- Poisson sans boisson, c'est poison !
- Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive exclusivement au luxe et à l'acquis. Cette taxe fixe excessive est fixée exprès à Aix par le fisc.
- Chez les Papous, il y a des Papous papas, des Papous pas papas, des Papous à poux et des Papous pas à poux.
Donc chez les Papous il y a :
- des Papous papas à poux,
- des Papous papas pas à poux,
- des Papous pas papas à poux,
- et des Papous pas papas pas à poux.
- Dans ta tente, ta tante t'attend.
- Angèle et Gilles en gilet gèlent.
- Natacha n'attacha pas son chat Pacha qui s'échappa, ce qui fâcha Sacha. Sachant sa chatte pas chaste, Sacha s'attacha à chasser ce chat Pacha !
- L'assassin sur son sein suçait son sang sans cesse.
- Que c'est crevant de voir crever une crevette sur la cravate d'un homme crevé dans une crevasse.
- Qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ? Elle a ouï ce que toute oie oit... (Raymond DEVOS)
- Ces Basques se passent ce casque et ce masque jusqu'à ce que ce masque et ce casque se cassent.
- La roue sur la rue roule ; la rue sous la roue reste.
- Mur pourrit, trou s'y fit, rat s'y mit ; chat l'y vit, rat s'enfuit ; chat suivit, rat fut pris.
- La sole a salé son lit mais la mer a lavé le lit que la sole a salé et la sole rissole dans la casserole.
- En espagnol : Como como ? Como como como ! (en espagnol et en portugais : Comment je mange ? Je mange comme je mange !)
- En anglais : How much wood could Chuck Woods' woodchuck chuck, if Chuck Woods' woodchuck could and would chuck wood? If Chuck Woods' woodchuck could and would chuck wood, how much wood could and would Chuck Woods' woodchuck chuck? Chuck Woods' woodchuck would chuck, he would, as much as he could, and chuck as much wood as any woodchuck would, if a woodchuck could and would chuck wood.
- A big pig pink.
- En italien : Un pezzo di pizza
che puzza nel pozzo
del pazzo di pezza.
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DIFFICILE À RÉPÉTER
plusieurs fois de suite, très vite |
- As tu été à Tahiti ? ...
- Chouettes chaussures ! ...
- Cinq chiens chassent six chats.
- Croix crème, ...
- Des blancs pains, des bancs peints, des bains pleins.
- Douze douches douces, ...
- Fruits frais, fruits frits, fruits cuits, fruits crus.
- Je troque trente trucs turcs contre treize textes tchèques.
- Je veux et j'exige d'exquises excuses.
- La roue sur la rue roule ; la rue sous la roue reste.
- Panier, piano, ...
- Poche plate, plate poche, ...
- Pruneau cuit, pruneau cru, ...
- Seize chaises sèchent, ...
- Seize jacinthes sèchent dans seize sachets secs.
- Son chat chante sa chanson.
- Suis-je bien chez ce cher Serge ?
- Trois petites truites crues, ...
- Trois tortues trottaient sur un trottoir très étroit, ...
- Un dragon gradé dégrade un gradé dragon, ...
- Un plein plat de blé pilé, ...
PIÈGES :
- La grosse cloche sonne, la grosse cloche sonne, la grosse cloche sonne, ...
- Six fûts, six caisses ...
- L'abeille coule ...
- Compter, compter, compter, ...
- Oh ! le sale !
- Hop ! La salle !
- Six fûts, six caisses : la main entre les caisses, le doigt dans le trou du fût.
Six fûts, six caisses : le doigt dans le trou du fût, la main entre les caisses.
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Histoire : "Le tragique destin de l'ABBÉ MOL":
Mardi soir, pendant que l'ABBÉ QUART cherchait les clefs des partitions de l'orgue, l'ABBÉ MOL perdit l'équilibre dans
l'escalier sur le do en descendant sans mesure et tomba sur le sol en poussant un soupir.
Les révérends pères, en perdant l'ABBÉ MOL, étaient dépossédés de leur seul soutien du chant à leur portée.
Lors de l'accident de l'ABBÉ MOL, on alla chercher les médecins de la paroisse : le PÈRE MANGANATE et le PÈRE ITOINE,
qui pensèrent pouvoir réanimer le malheureux avec l'aide du pharmacien le PÈRE FUSION et de la SŒUR INGUES en lui
administrant de la jouvence de l'ABBÉ SOURIS et de la poudre du PÈRE LIN-PIN-PIN.
Les frères choristes qui répétaient sous la nef s'arrêtèrent de chanter et dans le silence l'ABBÉ MOL décéda d'un arrêt
du chœur.
Son enterrement fût célébré le lendemain et chacun fut appelé par les célèbres cloches du PÈRE CUSSION.
La messe fut dite sur une musique spécialement créée pour la cérémonie par l'ABBÉ-THOVEN et chantée par le PÈRE
SIFFLEUR.
Le PÈRE OCQUET répéta le sermon et comme in n'y avait pas de chaire ,il monta sur les épaules du PÈRE CHOIR.
Durant la messe, le PÈRE-CEPTEUR accompagnée de la MÈRE CANTILE firent la quête et remirent les dons recueillis au
frère africain l'ABBÉ N'PÉ.
Après la messe, célébrée par le PÈRE ORAISON, une grande discussion s'engageât sur le trajet du transport de la bière.
L'ABBÉ CANNE voulait passer par les piste cyclables.
Un autre frère voulait faire le tour du champ, c'était le PÈRE IPHÉRIQUE, car il ne voulait pas abîmer les plantations de l'ABBÉ TERAVE.
Mais le PÈRE CLUS de rhumatisme qui ne pouvait pas marcher s'y opposa.
Le PÈRE VERS et le PÈRE NICIEUX semaient le doute dans le débat.Finalement, on décida que, comme à l'accoutumée, l'ABBÉ TAILLÈRE ferait le transport du corps.
Devant la tombe creusée par le PÈRE FORATEUR, l'absolution fut donnée par l'ABBÉ NÉDICTION.
Le PÈRE VENCHE et l'ABBÉ GONIA avaient joliment fleuri la tombe qui fut recouverte d'une dalle
tombale construite par l'ABBÉ TONNEUSE.
Enfin la concession fut bénie par le PÈRE PÉTUEL.
Sur le chemin du retour le spectacle fut déchirant.
L'ABBÉ RÉZINA ouvrait le cortège ; le PÈRE PENDICULAIRE était plié de chagrins.
L'ABBÉ VITRÉ avait les yeux plein de larmes.
La MÈRE CÉDÈS fermait la marche en compagnie des frères venus de loin pour la circonstance, le
PÈRE-IGOR et le PÈRE UVIEN ainsi que de la plus âgée des sœurs la vénérable MÈRE OVINGIENNE.
Il était midi et il fallait se restaurer ; le frère cuisinier l'ABBÉ CHAMELLE prépara le repas dans la
chapelle consacrée à SAINT-ZANO. Le PÈRE NOD servit l'apéritif.
Le PÈRE DROT et l'ABBÉ CASSE firent cuire les volailles.
La MÈRE ARMORICAINE fit la sauce du poisson.
La MÈRE INGUE fit le dessert préféré des abbés (une religieuse au chocolat). Lles boissons furent confiées à la MÈRE PICON la MÈRE LOT.
Les digestifs à l'ABBÉ NÉDICTINE.
Enfin, le café fut préparé le PÈRE COLLATEUR.
Puis tout le monde se mit à chanter mais en l'absence de l'ABBÉ MOL, ils avaient oublié les paroles et
c'est ainsi que depuis cette époque quand on ne connait pas les paroles d'une chanson, on utilise le LA de la gamme sans bémol et on répète le même LA LA LA LA à la place des paroles.
SIGNÉ : l'ABBÉ BICI.
(Pierre-Jacques IZEMBART, de la Chorale La Chanteraine, de Brou-sur-Chantereine, 77177)
Histoire : "La véritable vie du Chevalier Siegfried" : (hommage à R.WAGNER, G.FAURÉ, G.ROSSINI et G.VERDI)
Siegfried était un chanteur d'une chorale bavaroise de Nuremberg bien connue : les maîtres chanteurs. Il était marié avec Brunehilde, une plantureuse soprano qu'il avait connue au prestigieux festival de Biroute.
Ce soir-là, il devait participer à une représentation d'un opéra de Richard WAGNER et comme toujours il se préparait méticuleusement. Il n'était pas riche et n'avait pas hérité de l'or du Rhin ; il mit son costume de scène et vérifia qu'il n'y avait pas de fausse note dans l'harmonie des tonalités de sa présentation. Il était au diapason de la sarabande de copains de son pupitre : Parsifal un étourdi toujours à la recherche du graal, Lohengrin qui était venu en bateau avec son cygne et Tannhäuser venu avec sa jolie femme une vraie Vénus.
Brunehilde qui aimait bien manger était en train de finir son fromage français provenant d'un animal hilare qu'elle aimait chevaucher : la vache qui rit (walkyrie). Elle aimait faire répéter les œuvres à Siegfried avec une précision toute germanique en tenant à ce qu'il lie les notes et avant qu'il parte, elle lui proféra ses derniers conseils : n'oublie pas legato.
Siegfried avait une grosse voiture allemande une grosse caisse avec des cuivres resplendissants et retentissants qu'il menait à la baguette sur le ring au milieu des embouteillages dans les concerts de Klaxons. Siegfried gara sa guimbarde avec précision car il ne voulait pas une contredanse et comme chanteur finir au violon ou dans les cordes. Siegfried était heureux et fort comme un preux chevalier très tonique.
La soirée s'annonçait bien le vibrato de ses cordes vocales lui semblait capable de vaincre le monde entier et surpasser le souffle des dragons. Il entra dans le théâtre comme dans une caverne et s'aperçut qu'il avait oublié ses partitions accrochées pourtant à son épée achetée à Nibelung à des nains. Flûte dit-il, je les avais pourtant attachés avec un trombone et là il eut les grelots. Son esprit devint confus et entra dans une sorte de brouillard. Il se sentait comme un vaisseau fantôme errant au milieu d'une mer de spectateurs déchaînés dans la salle de concert. Il ne savait plus à quel saint se vouer saint phonie ou synthétique ou saint balles. Il n'allait pas bien étendu en même temps sur le dos et sur le sol dans une position dysharmonique.
C'est alors qu'il vit à sa portée une noire se pointer avec une blanche accompagnée de triples cloches. C'étaient les secouristes. Ils le trouvèrent très mollo et prêt à rendre son dernier soupir. Ils vinrent à son secours et se rendirent à la cantique pour lui préparer une potion de racines de forêt. (Cantique Jean Racine de Gabriel FAURÉ) Siegfried sentit se lever pianissimo le prélude à un crescendo fortissimo. Walhalla s'écria-t-il ; Il se sentit sortir du brouillard comme dans un crépuscule des dieux.
Ses amis étaient près de lui : Tannhäuser mais aussi Tristan et Isolde et son grand copain Otto toujours rigolard et roi du bel canto. Et tout à coup, Siegfried se mit à penser aux œuvres des musiciens italiens et s'écria en voyant le visage souriant de son ami Otto : « Pourquoi tu risotto ? ». Et là il s'aperçut qu'il avait faim : c'était une hypoglycémie. Siegfried rêva de chanter du ROSSINI qu' il savait être un musicien bon vivant gastronome, à la table réputée et qui avait composé des œuvres culinaires auxquelles il avait donné le nom de ses opéras (Les bouchées de la Pie voleuse, Tarte Guillaume Tell). ROSSINI avait baptisé ses dernières œuvres Péchés de vieillesse ou selon son inspiration gourmande : Hachis romantique, Petite Valse à l'huile de ricin. Pour le retaper, son ami Lohengrin d'un signe lui fit apporter un tournedos Rossini qui le fit se retrouver dans une certaine mesure sur de bonnes notes.
C'est ainsi que Siegfried, à partir de ce jour, pour éviter les hypoglycémies, ne chanta plus que des airs italiens, un verre de champagne à la main. Toute la chorale chante l'air du brindisi de la Traviata de VERDI.
(Pierre-Jacques IZEMBART, de la Chorale La Chanteraine, de Brou-sur-Chantereine, 77177)
Histoire : "Une crise de voix" :
Depuis cette année, j'ai travaillé la technique vocale ; À un moment donné, en faisant des exercices de voix (ouverture de la mâchoire, bâillements, descente et remonter du larynx, recherche de tessiture basse, baryton ou ténor une voix-ci, une voix-là), je ne reconnaissais plus ma voix. Je compris que j'avais durant cette période attrapé une nouvelle maladie : une crise de voix.
Je me dis qu'il fallait accomplir un voyage autour du monde afin d'être sur la bonne voix. Comme j'avais une voix métallique, je décidai de partir en train sur une voie ferrée mais au bout d'un moment, je me trouvai avec une voix déraillée, une erreur de voie d'aiguillage m'a mena sur une voie sans issue : une voie de garage. J'y trouvai une voie dure (voiture) et décidai de partir par une route à quatre voies à Lourdes un endroit réputé pour entendre des voix. J'empruntai une voie verte qui me fit traverser une verte campagne. À Lourdes, peut-être se produirait un miracle avec l'aide d'une voix céleste. Je rentrai dans la grotte avec une voix caverneuse et là je n'eus pas de voix au chapitre car les voix du seigneur sont impénétrables. Une voix intérieure me dit : continue ton chemin. Le timbre de ma voix était voilé et comme je me retrouvai à côté d'une voie fluviale, je me dis qu'un bateau à voix pourrait me secourir. Je pris donc un bateau le (Santiano) pour traverser la mer. Hélas, une tempête se déclenchât entrainant chez moi une grande frayeur, ma voix devint blanche et je perçu même les voix d'outre-tombe. Une énorme vague me rossa sur un récif et je me retrouvai avec une voix d'eau sur mon bateau, en voie d'extinction et en plus avec une extinction de voix. Je passai la nuit sur un rocher avec une voix rocailleuse à regarder les étoiles. J'hallucinai à cause d'une faim tenace et je voyais des nourrissons joufflus soufflant dans des trompette dans la voie lactée et je me retrouvai par imitation avec une voie d'ange. Heureusement j'étais sur une voie de communication maritime et je criai mon isolement hélas sans portevoix. Par bonheur, je fus recueilli par un voie lié jusqu'à San Francisco. J'avais été blessé dans ce naufrage, j'avais la voie fêlée et je soufrais avec des larmes dans la voix. Je dus être opéré des voies urinaires ce qui me donna une voix d'airain. Heureusement le chirurgien ne touchât pas, par un geste malencontreux les voix génitales, ce qui m'aurait donné une voix de castrat !!! Enfin, j'étais en voie de guérison.
Avec mon aventure, je devins un héros reconnu par voie de presse. Je décidai de faire de la politique, la pêche aux voix et à la recherche de voix consultatives. Je fus élu sans voix délibérative et j'abandonnai voix la voie publique ; Je consultai un diététicien ; il me conseilla pour guérir ma crise de voix un régime bio à base d'avoine et surtout de son, beaucoup de son : « cela te donnera une voix puissante et une voie d'insertion ». Ainsi, je retrouvai enfin ma voix pour chanter dans toutes les situations : militaire dans la marche, cool dans le jazz, hard dans le rock, viennois dans la valse, argentin dans le tango, démon dans la salsa, hongrois dans la rapsodie, mais cela ne suffisait pas : il fallait donner de la couleur a la voix et je choisis des chansons qui parlaient de couleurs : les couleurs du temps bleu dans la java, en rose dans la vie, rousse comme Julie, blanc comme le petit vin, ... Par ce dernier traitement, ma crise de voix était guérie mais j'avais attrapé avec cette dernière chanson une vraie crise de foie.
(Pierre-Jacques IZEMBART, de la Chorale La Chanteraine, de Brou-sur-Chantereine, 77177)
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